Charte Nationale de soutien à la parentalité

Publication au Journal Officiel, l’arrêté du 9 mars 2022 portant création d’une charte nationale de soutien à la parentalité.

Cet arrêté a pour objet de définir la charte nationale de soutien à la parentalité, texte de référence pour
les services de soutien à la parentalité dans la conception de leurs actions de soutien à la parentalité et dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes.

La charte définit 8 principes applicables aux services et actions de soutien à la parentalité :

  1. Reconnaître et valoriser prioritairement les rôles, le projet et les compétences des parents : les
    interventions s’appuient sur les ressources et capacités des parents. Elles se construisent avec eux. Elles nécessitent bienveillance et écoute, sans jugement, préjugé, injonction, ni obligation. Elles encouragent l’entraide entre pairs.
  2. S’adresser à toutes les familles quels que soient la situation familiale, le milieu social, l’environnement, le lieu de résidence, la présence d’un handicap ou les références culturelles : les interventions de soutien à la parentalité doivent être accessibles à toutes les familles, sur tout le territoire, dans une perspective universaliste, tout en prenant en compte la singularité de chaque parent.
  3. Accompagner les parents en intégrant dans cette démarche toutes les dimensions et l’ensemble
    du contexte de la vie familiale, pour le bien-être de l’enfant et des parents eux-mêmes, et quel que soit l’âge de l’enfant.
  4. Proposer un accompagnement et un soutien dès avant l’arrivée de l’enfant et jusqu’à son entrée dans la vie adulte : agir tôt permet de prévenir, anticiper et mieux repérer les situations de vulnérabilités ou les difficultés.
  5. Respecter les principes d’égalité entre les femmes et les hommes dans la parentalité et au sein de
    la sphère familiale : les actions de soutien à la parentalité et l’accompagnement des parents veillent à ne pas véhiculer de stéréotypes sur les relations entre parents ou entre les enfants.
  6. Quelles que soient les configurations familiales, permettre à chaque parent d’occuper, dans la mesure du possible, sa place dans le développement de l’enfant. En outre, et parce que les parents ne sont pas les seuls
    impliqués dans le quotidien des soins et de l’éducation des enfants, d’autres personnes ressources dans l’environnement familial peuvent être concernées par les actions de soutien à la parentalité : grands-parents, beaux parents, familles recomposées…
  7. Proposer des interventions diverses (collectives ou individuelles, dans des lieux dédiés, itinérants ou
    au domicile…) accessibles à toutes les familles sur l’ensemble du territoire et respectueuses des principes de neutralité politique, philosophique, et confessionnelle : les services, ressources et modes d’action variés mis à disposition des familles sont tous légitimes dès lors qu’ils répondent à un besoin identifié et qu’ils explicitent les approches et objectifs qui les sous-tendent. Ils s’inscrivent dans une démarche d’évaluation pensée en amont et qui intègre la temporalité nécessaire à l’établissement d’un lien de confiance. Les parents y sont associés comme ils le sont à la définition des actions.
  8. Garantir aux personnes qui recourent à une action de soutien à la parentalité que les bénévoles
    ou professionnels qui interviennent dans ce cadre : ont une compétence ou bénéficient d’une formation dans ce domaine ; et disposent de temps de partage d’expérience et d’analyse des pratiques.

Pour consulter l’arrêté : https://acepp83.fr/wp-content/uploads/2022/03/2022-charte-de-soutien-a-la-parentalite.pdf

Les commentaires sont fermés.